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Elle se marie avec son dalmatien

Incroyable histoire que celle de Janet Taylor, cette australienne a choisi de se marier avec son animal de compagnie, un dalmatien âgé de 7 ans. La presse du monde entier s’est saisie de cette affaire pour tenter de comprendre les motivations de ce choix.

Janet et Pongo le jour de leur mariage.
Janet et Pongo le jour de leur mariage.

Janet a 36 ans, vit près de Camberra en Australie. Elle vient d’épouser un chien 29 ans plus jeune qu’elle en profitant d’une nouvelle législation qui autorise ce type d’union entre humains et animaux.

Une authentique histoire d’amour

Voilà un récit qui ne manquera pas de séduire les partisans des causes Woke tant elle abolit les frontières des genres, les différenciations entre espèces vivantes. Ainsi, Janet est tombée éperdument amoureuse d’un dalmatien qu’elle a adopté à l’âge de 2 ans, « Il a eu une vie difficile avant que je le rencontre ; abandonné à la naissance par des parents peu recommandables, il est allé de chenils en familles d’accueil jusqu’à ce sa vie bascule, et la mienne avec ».

C’est en faisant son jogging dans le gated community – sorte de lotissements pour personnes aisées – que Janet tombe nez à nez avec Pongo, « Je l’ai bousculé involontairement au croisement de 2 rues et lui ait écrasé la patte avant-gauche, il a failli me mordre tant je lui ai fait mal, tout a commencé comme cela ».

« Il a eu une vie difficile avant que je le rencontre ; abandonné à la naissance par des parents peu recommandables, il est allé de chenils en familles d’accueil jusqu’à ce sa vie bascule, et la mienne avec »

Janet propose alors à Pongo de soigner, chez elle, l’ongle abimé par la collision ; celui-ci semble accepter la proposition puisqu’il la suit jusqu’à son domicile, « J’ai tout de suite aimé sa sensibilité, sa franchise, son empathie. À peine arrivé à la maison, il est allé jouer dans le jardin comme si rien ne s’était passé, il ne m’en voulait déjà plus ! ».

Des précédents moins concluants

Janet a rapidement proposé à Pongo de rester vivre chez elle. Celui-ci n’a pas réfléchi longtemps et lui a fait savoir, en bougeant la queue vertement, que cette éventualité lui convenait. Débute alors une belle histoire de complicité, de proximité et de partage entre les 2 jeunes amoureux, « On faisait tout ensemble, on allait à la plage, on faisait les courses, on courrait tous les 2 le matin, lui et moi adorons courir ».

On apprend, au fil de la discussion avec Janet, que celle-ci n’en est pas à son premier galop d’essai, « J’ai vécu plusieurs années avec un lévrier et cela n’était pas comparable, il ne prenait pas le temps de vivre, semblait pressé à chaque instant, comme si quelque chose lui manquait. Avec Pongo, c’est différent, on prend le temps de savourer chaque instant, sans pression inutile ».

« J’ai vécu plusieurs années avec un lévrier et cela n’était pas comparable, il ne prenait pas le temps de vivre, semblait pressé à chaque instant, comme si quelque chose lui manquait »

Janet a également été mariée, auparavant, à un Français prénommé Jean-Marc. Et elle ne peut s’empêcher de comparer ces expériences, « Entre un homme taiseux qui passe son temps à regarder Netplix, à jouer à des jeux vidéo, n’en fout pas une dans la maison et mon Pongo qui recherche les interactions, exprime ses émotions et sa sensibilité, mon choix a été vite fait ».

Un phénomène plus fréquent qu’il n’y parait ?

Sont-elles nombreuses ces femmes qui, lassées de vivre en couple avec des hommes qui les ennuient, choisissent de franchir le pas d’une union mixte – humaine et canine – loin des sentiers battus et des injonctions de la société ?

Selon Amélia Mäkinen, professeure à l’école vétérinaire d’Helsinki, auteure d’une étude sur le sujet, « environ 15% des femmes occidentales préfèreraient vivre avec un chien plutôt qu’avec leur mari. Et encore, on peut estimer qu’une partie des femmes interrogées n’osent pas nécessairement répondre positivement à la question posée pour des raisons de normes sociales, de pudeur ».

Cette histoire – a priori extraordinaire – ne serait donc que la partie visible d’un phénomène beaucoup plus large à partir duquel bon nombre d’hommes feraient bien de s’interroger. Peut-être est-ce cela le « grand remplacement », celui d’hommes incarnant une masculinité fatiguée au profit d’animaux de compagnie bien plus satisfaisants ?

La rédaction de Soir Matin

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