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Réchauffement climatique : respirer moins pour réduire le CO2

Face au dérèglement climatique et à ses conséquences innombrables, toutes les solutions doivent être envisagées y compris les plus atypiques, les plus surprenantes. Dans cette optique, un groupe de chercheurs a mis au jour les bénéfices, pour notre planète, d’une réduction drastique de la respiration humaine.

Madame Dupont s'exerce à moins produire de CO2.
Madame Dupont s’exerce à moins produire de CO2.

Une logique implacable

Le système respiratoire, chez les mammifères dont l’être humain, achemine le dioxygène (O2) de l’extérieur vers les cellules et produit du dioxyde de carbone (CO2). Plus la quantité d’oxygène inspirée est importante, plus le niveau de CO2 expulsé l’est également.

À partir de ce constat, une équipe de chercheurs de l’IRFN (Institut de Recherche Fondamentale Novatrice) a mise au point une méthode scientifique, composée de gestes simples accessibles au plus grand nombre, avec pour objectif de diminuer le niveau de CO2 produit par l’espèce humaine.

Des gestes simples pour la planète

Le premier geste consiste à respirer de manière plus espacée : « Là où nous avons pris l’habitude, par confort matérialiste, de respirer environ 20 fois par minutes, nous pourrions envisager de descendre à 15 fois puis à 10 fois toutes les 60 secondes. Concrètement, cela oblige à des inspirations plus lentes et à des expirations allongées. Et en plus, c’est excellent pour la santé ! », analyse Jean-Hector Foutraque, Professeur et directeur de recherche à l’IRFN.

Second geste pour la planète, généraliser la pratique de l’apnée pour l’ensemble de la population. Pour cela, rien de plus simple : « Il suffit de retenir sa respiration 20 secondes toutes les minutes puis 30 secondes et, un peu entrainé, jusqu’à 50 secondes par minute. Pour ceux qui disposent d’une baignoire, remplissez-là aux 2/3 et plongez votre tête dedans en vous bouchant le nez par séquences de 90 secondes. En plus, c’est excellent pour la santé ! », souligne le Professeur.

Troisième geste susceptible de sauver notre planète, embrasser un grand nombre de personnes langoureusement : « Toutes les études montrent que lorsque vous fourrez votre langue dans la bouche d’un ou une partenaire, la respiration s’en trouve altérée et la production de CO2 diminue. Il vous suffit donc, dans le métro, le Tram ou le bus, de trouver une personne à peu près à votre goût et roulez-lui des pelles une bonne dizaine de minutes. En plus, c’est excellent pour la santé ! ». Pour ce troisième geste, Jean-Hector Foutraque précise tout de même qu’il est moins indiqué en période de Covid ou d’épidémie de gastroentérite.

La famille Dupont a suivi les recommandations

La science a besoin, pour avancer, de volontaires prêts à tester les recommandations émises par le corps scientifique. La famille Dupont, résidant à Nemours, a été sélectionnée pour expérimenter les protocoles de l’IRFN…

« Nous avons divisé par 2 notre production de CO2 en suivant les gestes simples du Professeur Foutraque. Nous respirons seulement 10 fois par minute ce qui a notamment permis à notre enfant hyperactif de se calmer et plus généralement à notre famille de retrouver la sérénité ; en effet, à ce rythme de respiration, nous n’avons pas la possibilité de parler ou d’échanger. Pour les apnées, nous les effectuons à 3 en même temps afin d’économiser l’eau du bain, ce sont des moments de partage et de bonheur, là encore sans avoir à communiquer. Enfin, les roulages de pelle dans les bus sont plutôt effectués par mon mari qui a toujours eu le sens du sacrifice pour les grandes causes », témoigne Madame Dupont.

La rédaction de Soir Matin

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