Réalisée à partir d’un échantillon de 1.050 buveurs de vins, l’étude analyse les réactions physiologiques, neurologiques et adaptatives dans différentes situations. Les résultats surprennent les spécialistes.
Les multiples bienfaits du vin
À rebours des précédents travaux sur le sujet, boire du vin quotidiennement augmenterait les capacités cognitives des sujets de façon significative…
50 personnes qui ne se connaissaient pas se sont retrouvées dans un même lieu ; parmi elles, 25 ont bu une bouteille de vin dans l’heure précédente tandis que les 25 autres n’ont ingurgité que de l’eau. Les résultats sont édifiants : les 25 personnes avinées ont eu en moyenne 2,6 fois plus de contacts avec leurs interlocuteurs.
« Lorsqu’on visionne les images de l’expérience, on constate l’incroyable aisance relationnelle et cognitive des participants ayant consommé du vin. Ils sont pleins d’une intensité humaine, d’une joie de vivre et même d’une affection bien supérieures aux buveurs d’eau », résume Jean-Florent Rectangle, psychologue comportemental.
« Lorsqu’on visionne les images de l’expérience, on constate l’incroyable aisance relationnelle et cognitive des participants ayant consommé du vin »
Résultats analogues pour ce qui concerne la maitrise des langues, « Sur un échantillon de 20 personnes dont 10 étaient fortement avinées, la facilité à parler plusieurs langues est fascinante ; y compris des langues qu’ils n’ont pas apprises durant leur cursus scolaire tandis que l’autre partie de l’échantillon ne fait que balbutier leurs acquis linguistiques », analyse le spécialiste.
Jusqu’à 2 bouteilles par jour et par personne
Devant des résultats aussi positifs, les rédacteurs de l’étude préconisent l’augmentation, pour l’ensemble de la population adulte, de la consommation de vin quotidienne. Là où les recommandations se limitaient à un ou deux verres par jour, il, est désormais conseillé d’absorber l’équivalent d’une bouteille par jour et par personne.
« Pour ne pas choquer les autorités scientifiques et médicales, souvent perclus de certitudes, nous avons été prudents dans nos conclusions. Néanmoins, notre intime conviction est qu’une consommation de 2 bouteilles par jour et par personne représenterait un objectif à atteindre », précise Jean-Mathieu Paclerc, coordonnateur des travaux de recherche.
En effet, l’étude démontre que plus les individus consomment, plus les résultats sont positifs jusqu’à faire disparaitre de nombreux problèmes : sentiments de peur et de doute, souffrances existentielles, difficultés de reconnaissance…
L’association recommande de boire seul(e)
Plus surprenant, l’association française des œnologues avertis (AFOA) recommande une consommation individuelle aussi bien que collective, « Le vin a longtemps été associé aux moments de convivialité et de partage alors qu’il peut aussi bien être synonyme de rencontre avec soi-même. L’essentiel est de pouvoir profiter de ses nombreux bénéfices, peu importe l’occasion », se félicite l’un des viticulteurs à l’origine de l’étude.
« On est sur une très bonne nouvelle pour les personnes seules ou qui ne disposent pas d’amis toujours disponibles, elles vont enfin pouvoir s’adonner aux plaisirs du vin sans se sentir culpabilisées d’en ingurgiter de grandes quantités », conclue Florent Bacchuse.
