Les amateurs de sensations fortes vont être ravis d’apprendre la démocratisation, aux 4 coins de la France, de cette nouvelle activité qui garantit des sensations fortes.
Le principe de ce nouveau sport
Le trempo-vache se pratique en extérieur à la faveur de conditions météorologiques favorables, la pluie et le vent ne facilitant pas la tâche du rider. Un trampoline de grande taille, 8 mètres de largeur par 8 mètres de longueur, est installé sur un terrain plat, si possible sans arbres à proximité.
Le rider ou surf vacheur – dénomination officielle pour décrire la personne qui se positionne sur le dos de l’animal – est attaché à sa monture par les pieds ; 2 sangles, le plus souvent de couleurs bleues, entourent le ventre de l’animal et viennent se glisser par-dessus les chaussures du rider, « On est très bien harnaché avec l’animal, on se sent en sécurité tout comme la vache qui garde une liberté de mouvement quasi-complète. », précise Jean-Pierre qui pratique depuis 2 ans.
Ce nouveau sport consiste à rebondir sur le trampoline jusqu’à atteindre une hauteur minimum de 8 mètres. Attention, le délai maximum pour y parvenir est de 40 secondes, soit 6 rebonds : « la concentration est extrême dès le premier rebond car il est déterminant. Soit la vache trouve les bons appuis et la montée en puissance se déroule bien, soit elle n’est pas d’équerre et on risque de sortir de la zone de rebond. », souligne Jean-Pierre.
En d’autres termes, la vache se doit de rester bien droite et stable sur ses pattes sans quoi le rider et sa monture risquent de terminer dans le champ (ce qui n’est jamais très agréable).
Les vaches adorent ça !
Lors des premiers meetings organisés en France, des associations de protection des animaux ont protesté arguant une forme de « maltraitance animale » au travers de la pratique du trempo-vache.
Le Ministère des sports a donc diligenté une enquête pour mieux comprendre les conséquences – physiques et psychologiques – de cette activité sur les animaux concernés.
Jean Claude Moreno, psychologue comportemental spécialisé dans les vaches et vachettes, nous en délivre les résultats : « Contrairement aux croyances de certains, les vaches adorent pratiquer le trempo-vache. Certes, les forts rebonds ne sont pas conseillés pour les races laitières mais pour les autres, on observe un accroissement du bien-être, du sentiment de légèreté et même de l’imagination. Je ne peux donc que recommander cette pratique. Bien sûr, elle doit rester encadrée et n’être pratiquée que par des personnes aguerries. N’essayez pas seul de chez vous ! ».
De nouvelles figures incroyables
Au fil du développement de ce sport, de nouvelles difficultés et possibilités ont été ajoutées, rendant la pratique du trempo-vache encore plus passionnante.
Une fois à 8 ou 9 mètres du sol, le surf vacheur a la possibilité de réaliser différentes figures acrobatiques, « Mon truc c’est plutôt le 360 qui consiste à faire tourner la vache sur elle-même en moins de 3 secondes, je ne dis pas que c’est facile mais lorsque cela fonctionne, c’est le grand kif. », ajoute Jean-Pierre.
Plus récemment, des saltos ont également été tentés – et réussis – par des riders chevronnés. « Avec l’expérience, tout devient possible et on entre progressivement dans un autre monde avec l’impression grisante de ne plus faire qu’un avec l’animal ».
Avec le succès que rencontre le trempo-vache en France, il n’est pas impossible qu’une chaine de télévision puisse s’intéresser à cette discipline et souhaite la proposer à ses téléspectateurs : « C’est disruptif, super fun et waouh à la fois », confirme Stéphane Bôffe, directeur de la stratégie chez Sport-Médias-Business.
